• Mai 2013 : pendant que j'en rêvais ...

     

    « Pendant que j’en rêvais, pendant que je bluffais
    Les vendanges  ont passé, il est trop tard
    Mon programme est si loin, il est déjà demain
    Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps »

    Moustaki s’en est allé…Restent ses beau textes.
    Sous cette adaptation libre, chacun reconnaîtra le décalque 
    de  « il est trop tard ».

      ON NE NOUS DIT PAS TOUT….

    Comme on le constate, comme les Durbanais l’apprennent à leurs dépens, il y a loin de la parole aux actes. Souvenons-nous de janvier 2013, lors des vœux du maire, de cette phrase inoubliable dont le double sens pouvait alors nous échapper : «Tous les projets municipaux ne seront pas réalisés ». Et oui, l’aveu était de taille. Nous ne le comprenons qu’aujourd’hui : aucune des promesses ne sera tenue !

    Il y a encore quelques semaines, la mairie soumettait un budget prévoyant un emprunt pour la création d’un réservoir d’eau, promesse emblématique du mandat, couplée à celle de la rénovation du PLU. Elle faisait accueillir en décembre, sur un air de triomphe, « son » conseiller général qui aurait su obtenir une rallonge permettant de boucler le projet. 

    Las, qu’en est-il aujourd’hui ? La démolition du château d’eau ou sa transformation en musée du Vieux Durban comme évoquée en réunion publique le 22 juin 2012 est-elle toujours d’actualité ? Pire même, que faire de ce château d’eau non rénové, dont les moisissures, mousses, algues,(..) présentées sur diapo devaient écoeurer  l’assistance et déconsidérer l’équipe précédente ? Sous l’actuel mandat n’ont-elles pas « prospéré ?  ne  risquent-elles pas  de veiller, longtemps encore, à notre alimentation en eau potable ? 

    Et qu’en est–il de l’adjudication passée en janvier 2013 ? Si abandon, il devait y avoir, cela se ferait-il sans débours pour nos « pauvres » finances ? sans frustration pour ceux qui ont cru y voir la fontaine de tous leurs espoirs ?

    Dans cette période d’eau trouble, un double écueil à éviter : plonger tête baissée dans la polémique, nous nous en garderons  ou, plus commodément, noyer le poisson et passer à autre chose… au moins pour ce mois-ci.

    CERTES, LA CRITIQUE EST AISEE, MAIS L’ART EST DIFFICILE

    Pour critiquer la gestion passée, faire des procès d’intention, pousser la polémique à son maximum au point de rendre évidentes des accusations forgées de toutes pièces, pas de problème, l’équipe dite « Pour Durban avec vous » et qui règne sans partage depuis 5 ans, n’a pas son pareil. Sa politique du rétroviseur, quitte à transformer le passé,  a fait mouche et  fait, encore, des dégâts.

     

     

     

     

      

      Ensemble, ils ont su séduire la population durbanaise en montrant du doigt certaines situations critiquables, mais en oubliant de les mettre en contexte et de les relier à tout ce qui avait permis à Durban de « sortir la tête de l’eau » et qui faisait la force de notre village.

    Dès leur élection, ils sont passés de la polémique sur l’héritage, propre à toute alternance politique, à la mise en place de conduites offensantes. Ils ont exclu de la réflexion et de la concertation les élus d’opposition qui avaient légitimité à leur demander d’ouvrir les dossiers, dont celui du projet de réservoir. Rappelons-nous qu’ ils ont démissionné, non par opposition au projet du réservoir, mais parce qu’ils souhaitaient accéder au montage du dossier, technique et financier, pour se prononcer en toute connaissance. C’était non seulement leur droit, mais leur devoir d’élus. Peut-être des correctifs auraient-ils pu être apportés en temps opportun ?

    De toute évidence, tirades enflammées et dérapages, plus ou moins contrôlés, n’ont jamais fait un programme. Il arrive un moment où légitimement les citoyens s’interrogent et comparent les équipes aux résultats concrètement obtenus. Et là il n’ y a pas photo !

    Ils ont avancé masqués. Découvrons -les

    Ouvrons les yeux : la transformation des modes de production, de distribution, de consommation façonnent, partout, même dans les endroits les plus démunis, de nouvelles exigences, tissent des liens nouveaux entre les personnes. L’échec patent de l’actuelle municipalité, c’est de fermer les yeux et de rêver d’un retour de l’ancien temps.

    Ils ont fait de belles promesses. Ont-ils tenu parole ?

    En cette période où les media et notamment le Front de gauche dont se réclame le ténor de l’équipe se plaisent à passer au scanner les 60 propositions de François Hollande au bout d’un an seulement de mandat alors qu’il a été élu pour 5 ans et que viendra, en son temps, le moment crucial du bilan, interrogeons-nous sur ce qu’a fait la majorité de Durban au bout de 5 ans de gestion ? 

    A nous, dans une nouvelle solidarité, de chercher, ensemble, les moyens de sortir Durban de son déclin et pour cela aller contre la tentation du repli, valoriser nos atouts, mettre le développement local au cœur de la politique municipale et intercommunale.

    A suivre…