• Février 2013 : Aventures, péripéties et fanfaronnades

     

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    Que d’aventures, de péripéties, de fanfaronnades dans notre petit village !   

     

    Que d’aventures, de péripéties, de fanfaronnades dans notre petit village !

    Tout s’est rapidement accéléré à la fin de l’année 2012 avec la rocambolesque atmosphère qui a présidé à la dissolution de notre communauté de communes et à la recomposition du conseil municipal de Durban.

    Curieusement, aucun recul et peu de commentaires de la part de ceux qui sont aux manettes, si ce n’est d’autosatisfaction. Seul petit bémol, tardif, on voit brûler aujourd’hui ce que l’on a défendu hier. Ainsi on peut découvrir un responsable avouer enfin les difficultés rencontrées  « après une année 2012 fort compliquée et peu glorieuse pour certains, c'est donc dans une ambiance studieuse et sereine que chaque élu s'est mis au service de la nouvelle « communauté de communes ». Aux oubliettes, néanmoins, l’ancien Président qui a servi, sans vraiment l’avoir choisi, de vecteur aux ambitions de ses soi-disant partenaires. Retenons au moins de son passage une réelle qualité de relation et de respect pour les personnels de la Communauté. Le bilan, notamment financier, reste à éclairer. Il relève  d’une responsabilité plus partagée.

    Quant au Conseil municipal de Durban, il est désormais, dans son affichage officiel, monocolore, même s’il reste composite dans les options politiques de ses conseillers. Comble de la démocratie cependant que de le voir se féliciter de ne plus avoir d’opposition en séance. On retrouve là l’esprit d’ouverture, de transparence, si souvent porté en étendard !

     

    Menaces d’un côté, menaces de l’autre : qui croire dans ce désolant spectacle ?

    Ainsi donc, à en croire l’intéressé passé d’un camp à l’autre et ceux qui sont trop heureux de le récupérer, se présenter devant les électeurs comme candidat sur la liste estampillée PS, puis s’intégrer, dans un deuxième temps, comme conseiller actif du camp adverse aurait été monnayé d’abord contre un emploi, ensuite pour sa consolidation! Quel bel exemple d’engagement citoyen face aux électeurs !

     

    Et puis, comment avoir pu féliciter, faire ovationner en public quelqu’un qui a retourné sa veste? sauf à lui dire « bienvenu au club ! ». Cette affaire est désarmante de médiocrité. Jamais personne de la majorité ne s’était  depuis 4 ans soucié de ce conseiller municipal considéré comme perdu pour la chose publique. Il a suffi d’un risque d’élections partielles qui aurait alimenté le débat public à un an des municipales pour tout faire chavirer. Pourtant, oui, il avait effectivement démissionné! Oui, il était catalogué comme « déserteur » : il n’avait participé en direct ou en se faisant représenter qu’à seulement 6 conseils sur 25. Autant dire qu’il était hors jeu, voire susceptible de radiation. Or, ne voilà t’il pas qu’il devient tout-à-coup utile car sauveur, in extremis, du système en place. Pourtant quand on jette un coup d’œil en arrière, on le trouve bien souriant sur la liste des candidats qu’il avait choisi d’intégrer en 2008.


     

     

     

     

     

     

    Oui, il a tourné casaque…mais comment lui en vouloir ? Il est jeune, nullement préparé à exercer des fonctions de responsabilité. Il a peut-être considéré les élections comme un jeu plus que comme un engagement. Le voilà pris, comme ceux qui viennent de le retourner, dans le jeu stérile des positionnements factices… Il n’en sort pas grandi, mais pas diminué non plus... il est probablement égal à lui-même et à l’aise au milieu de son fan-club.  On ne peut que lui souhaiter « bonne chance » sur le terrain où il s’aventure… Et puis qui sait de quoi son avenir sera fait : qui a été retourné une fois a qualité à rouler encore et à se retrouver, tel un culbuto, dans sa position de départ.  

    Quelques vérités à rappeler :

    • Endettement n’est pas surendettement

    Combien de fois faudra t-il remettre l’ouvrage sur le métier pour que cessent les calomnies qui entourent la précédente mandature ? Un examen attentif des données du Ministère du Budget démontre un taux d'endettement par Durbanais supérieur, effectivement, à la moyenne nationale, mais encore du domaine du raisonnable (1689€/habitant), car remboursable sans recettes nouvelles autres que celles tirées des investissements productifs qui ont été réalisés. La stagnation des taxes et impôts l’atteste. D’ailleurs, les mêmes donnés graphiques montrent que le taux d’endettement a commencé à baisser en 2007, sous le mandat du maire précédent. Les Durbanais, s’ils poussent un peu la curiosité, pourraient lire par exemple que le taux d’endettement de Dhuillac est de 10 112€/habitant (soit 6 fois plus) et que cela ne pousse en rien les habitants à rejeter la gestion de leur maire. Ils reconnaissent dans sa politique une façon de préparer l’avenir.

    • Vérité dans les Corbières, erreur au-delà

    Combien il est captivant de lire, plusieurs fois par mois, des propos critiques visant la politique du gouvernement! A les en croire, François Hollande aurait tort de privilégier le remboursement de la dette nationale. Il devrait la laisser filer au profit des services publics et d’investissements porteurs d’emplois. Dans le meilleur des mondes, cela serait souhaitable si l’on était sûr, en différant les échéances, de pouvoir un jour échapper au poids de la dette.

    Pendant ce temps à Durban,  seule excuse pour ne pas dynamiser le développement local et même pour procéder à de menus travaux indispensables (lien), la dette qu’il nous faut d’abord rembourser.

    Qu’en penser ? Savoir maintenir un niveau d’investissement à hauteur des ambitions que l’on nourrit pour une commune, c’est le défi permanent qui se pose aux équipes municipales en place partout en France en cette période de crise économique et de réduction des transferts de l’Etat. Nos élus durbanais sont pris entre leur critique démagogique à l’égard du gouvernement et le décalque qu’ils font sur place de cette politique : d’un côté ne pas rembourser les dettes et les laisser aux générations futures déjà fort mal embarquées (quel héritage !), d’un autre dire que c’est la charge de la dette qui empêche de mener la politique souhaitable. Grand écart que peu de nos concitoyens visualisent tant chacun a le nez sur le guidon et ne lit plus les propos répétitifs du scribe de la municipalité : ils tournent en rond (pédagogie de la répétition, véritable ADN de cet ancien instituteur, naïveté promue avec des mots d’ordre creux  dans un enrobage d’autosatisfaction . Mais les faits sont malheureusement têtus et la situation est devenue trop grave pour qu’on ait le cœur à la brocarder.